Confusion. | ft Tem.

La nuit était noire. La lune absente. Les nuage présents. L'air était lourd, et le tonnerre grondait extrêmement fort, sans, pourtant, que la pluie se décide à tomber. Les Terres Oubliées ne connaissaient pas souvent de nuits pareils, fatiguantes, lourdes, chaudes... Tout le clan, toute la forêt, toutes les terres étaient en attente, le souffle coupé, s'empêchant de respirer avant que l'orage n'éclate. C'était un temps inssuportable, littéralement étouffant. Il était même difficile de respirer. Et le comble, impossible d'aller se désaltérer ! La nuit était tellement sombre que, même avec leur yeux surdévellopés, les chats n'arrivaient à ne discerner aucune forme, aucune lumière, rien. Non, les ténèbres avaient pour la première fois pris le pouvoir sur les Terres Oubliées, d'habitude si chaudes et si claires. Les félins avaient perdus tout leurs repères, et il était littéralement impossible de marcher, ou de faire un seul geste.

Etoile Mélodieuse se rassurait. Tout les félins de son clans dormaient, dans leurs tanières renduent fraiches grace aux réserves de mousse mouillé qu'elle avait raporté en prévision de cette chaude nuit. Pourtant, même si l'eau de sa litière verte était froide, la cheffe avait beau compter les souris, fermer les yeux, se concentrer sur sa respiration, elle n'arrivait pas à dormir. Et rien n'y faisait. Pourtant, elle était épuisée : gérer un clan n'était pas de tout repos. Mais même la noirceur et le silence de la nuit ne lui laissait la permission de fermet les yeux. Elle semblait se débattre, ne voulant pas tomber dans les bras si doux de Morphée. Ce n'était pas fort agréable, comme sensation. De sentir la chaleur autour de soi, de devoir porter le ciel sur ses épaules, tel Atlas, mais de ne pas pouvoir se reposer. 

N'en pouvant plus, Etoile Mélodieuse se releva doucement, et sorti de sa tannière. Le tonnerre grondait, mais toujours aucune trace d'eau : la pluie semblait reffuser de sortir de sa prison nuageuse. Mélo se rappella avec difficulté l'histoire des clans, dictée par les anciens. "Les quatres clans avaient du s'en aller, à cause de la sécheresse..." Cela faisait quelques semaines déjà qu'il n'avait pas plut. Elle adréssa une prière silencieuse au Clan des Etoiles. Elle ne voulait pas partir, elle voulait rester dans ses Terres Oubliées, ces terres qu'elle aimait tant. Mais bien sur, tout allait bien, eet il n'y avait aucune raison de penser à cela. Etoile Mélodieuse émit un petit rire. Elle s'amusait souvent de sa manière de dramatiser les choses, rendant des évenements sans interrêt extremement importants. Mais, il n'était pas le moment de penser à cela. Elle avait trop chaud pour réfléchir. 

Elle se trouvait maintenant au centre du camp. Mais, bien sur, elle l'ignorait. Soudain, elle fut prise par la folle envie de sortir, de s'éloigner de l'atmosphère étouffante de son Clan. Elle se dirigea, par habitude, vers la sortie où, étonnament, deux félins veillait. Elle savait pertinament qu'ils ne voyaient rien, et que rester debout en cette chaleur et cette humidité était plus qu'un suplice. Mais, elle amdmirait leur courage, et ne pouvait s'empêcher de sourire. Ses félins étaient tellement dévoués, loyaux... Elle n'aurait jamais pensé qu'être chef procurait tant de nouvelles émotions, tant de joie et d'émerveillement pour des choses habituelles pour un simple guerrier... Avec son imprudence habituelle, elle déclara aux gardes:

Les gardes, étonnés, obéirent et retournèrent dormir. Etoile Mélodieuse rit quelques instants en les entendant  tomber, se relever, se cogner entre eux. C'était un spectacle comique, près hillarant. Elle leur cria à nouveau un merci, et sorti de son camp. C'est alors qu'elle se rendit compte de la bêtise de sa décision. Elle ferme les yeux, les rouvrits... Rien ne changeait, tout était pareil. Elle était comme aveugle. Et seule aussi. Elle était seule dans son idiotie, dans sa détresse. Alors, dans un réflexe enfantin, elle se mit à courir, s'éloignant le plus possible de ces ténèbres. Plusieurs fois, elle rentra dans des arbres, se prit des gros rochers... Enfin, le pelage plein dépines, de ronces, de feuilles et fleurs, elle s'arrêta. Mais d'un coup, des milliers d'odeurs lui montèrent au nez, mis une plus importante, celle du saphir, et en particulier... Celle d'Etoile du Temps. 

Elle s'arrêta, sentant en plus de l'odeur Saphirienne une beaucoup plus familière, celle de son clan.